Messages des enfants du Soudan du Sud « Prier pour la paix ! »

Je suis arrivée au Camp de Bentiu avec mes parents en mai 2015. J’ai vécu au camp plus de huit ans. J’ai fini mon éducation primaire. Mon rêve est de continuer l’école jusqu’à l’université au nom de Jésus. Je suis entré au camp de protection à l’âge de huit ans et j’ai grandi. Mais la vie au camp n’est pas agréable et je suis inquiet de ce que sera ma vie et celle des autres enfants dans l’avenir. Tout au long de ces années, mes parents et moi ainsi que d’autres familles déplacées, nous avons été capables de survivre grâce à l’aide humanitaire. S’il y avait été la paix, j’aurais été dans ma maison d’origine, j’aurai vécu une meilleure vie et j’aurai apprécié mon enfance. Pourquoi souffrons-nous dans les camps de déplacés internationaux ? A cause des conflits qui se déroulent dans notre pays, notre jeune pays indépendant. Nous avons été aussi touchés par les inondations depuis 2020. De milliers de familles ont été déplacées de leur village et de leur ville perdant leurs troupeaux et leurs récoltes. Par conséquence, j’appelle les grands dirigeants de cette grande nation du Soudan du Sud de nous apporter une paix durable. En un mot l’unité et la prospérité à notre pays. Je vous demande à vous chefs religieux de continuer à prier pour une paix durable au Soudan du Sud. Puisse Dieu entendre nos prières.
Joseph, 16 ans du Camp de Bentiu
Je vis dans un champ de protection avec ma mère. Mes parents n’ont pas de travail. Mais un de mes oncles envoient des aides depuis Juba. Lorsque mon oncle envoie un peu d’argent, je peux m’acheter des vêtements. Je suis arrivée dans le camp de protection en 2014. Je suis arrivée a cause des problèmes à Malakal. Là où il y a la paix est, c’est bon, pas de problèmes. La vie dans le camp n’est pas bonne parce que le camp est petit et surpeuplé. Il n’y a pas assez de place pour que tout le monde y habite. Beaucoup d’enfants ne vont pas à l’école parce qu’il n’y a pas assez d’enseignants et d’école pour nous tous. Je veux avoir de beau futur où il y aura de la paix et où les enfants pourront aller à l’école. La vie dans le camp des protections des civils n’est pas belle. Nous remercions les Nations Unies parce qu’elles nous donnent de la protection et nous nourrissent. Nous voulons que tous les hommes de l’Eglise prient pour que Dieu nous donne de la paix.
Johnson, 14 qui vit dans le camp de Malakal
Bonsoir Pape François, je m’appelle Miakua Rebecca. Je suis membre de la paroisse Ste Trinité. J’habite dans le camp de Juba. Je suis très joyeuse de vous rencontrer, un honneur d’être ici avec vous. De la part des enfants du Soudan du Sud, je vous remercie pour votre visite. Nous savons que vous êtes un grand dirigeant parce qu’avec votre genou souffrant, vous êtes venu pour rester avec nous, apportant un espoir et un message de paix. Nous savons que vous aimez les enfants et vous dites toujours que nous les enfants, nous sommes importants pour et notre pays. Pape François, nous vous aimons nous aussi. Merci pour l’amour que vous avez pour nous. Nous les enfants du Soudan du Sud, nous aimons beaucoup chanter et danser. C’est comme cela que nous remercions Dieu qui est toujours avec nous. Continuer à nous enseigner d’être ami de Jésus et continuer à parler à notre peuple pour que nous puissions être ensemble en paix. Au nom de Jésus, je veux vous demander de nous donner une bénédiction spéciale pour tous les enfants du Soudan du Sud pour que nous puissions grandir ensemble en paix et en amour. Merci d’être un grand messager de Dieu. Nous n’oublions jamais ce jour. Pape François, nous vous aimons ! Merci d’aimer le Soudan du Sud. Merci beaucoup
Rebecca du Camp de Juba