L’Amitié: Elément important pour une relation de qualité
L’amitié est une inclination réciproque entre deux ou plusieurs personnes n’appartenant pas à la même famille. La relation d’amitié est aujourd’hui définie comme une sympathie durable entre deux ou plusieurs personnes n’ayant aucune attirance physique ou psychique. Elle nait notamment de la découverte d’affinités ou de points de vue communs, des centres d’intérêt communs. Les vraies amies sont souvent des amies de longue date, aux liens très forts, unies par des histoires, des anecdotes, des malheurs et des joies intenses. Une amitié sincère se base sur l’engagement, la confidence, l’authenticité, la sincérité, la confiance et l’honnêteté et surtout l’ouverture, le partage des idées et des projets. C’est cette amitié qu’a vécu Marie Dominique MAZZARELLO avec son amie Pétronille. En effet, leur amitié commence par une rencontre informelle devant l’Eglise du village. De cette rencontre jaillit une amitié qui s’est épanouie au fil des événements et du temps. Les deux ne se quittent plus. Leur projet est de vivre pour Dieu et faire du bien aux jeunes filles du village. La joie contagieuse des deux alimente leur dynamisme surtout quand elles participent aux activités paroissiales. Marie Dominique a aidé son amie Pétronille à entrer dans l’association des filles de l’Immaculée pour être ferment dans la pâte.
Un jour de 1860, un fait s’est produit sur la colline de Borgo Alto. Il s’agit d’une vision dans laquelle Marie Dominique voyait les jeunes filles qui couraient devant un grand bâtiment à étage, elle se demandait : d’où vient ce palais, d’où viennent ces filles ? En se posant ces questions, une voix lui dit : c’est à toi je les confie.
L’émotion suscitée par la vision était difficile à porter seule. Marie Dominique alla trouver son amie Pétronille avec qui elle partagea ses secrets. Elle lui a raconté ce qu’elle a vu en vision. Suite à ce partage Marie Dominique dit ouvertement ses idées à son amie en lui disant : J’ai une affaire très importante à te confier. Depuis longtemps je pense à faire quelque chose de ma vie. J’ai décidé d’apprendre la couture et quand je saurai le métier j’ouvrirai un petit atelier et j’enseignerai à coudre aux filles pauvres. Ainsi je leur ferai du bien, je leur parlerai de Jésus. Ça te plairait de faire la même chose? Nous resterons ensemble, nous vivrons comme dans une famille.
Pétronille réfléchit sur l’idée de Marie Dominique, elle demande conseil à son papa. En 1861, les deux amies ont commencé à fréquenter l’atelier de couture chez Valentino Campi, le meilleur tailleur du quartier et un bon chrétien. Elles croyaient avoir choisi le chemin de leur vie. Elles ne savaient pas que Dieu avait quelque chose à dire à ce qu’elles sont en train de faire. Après une année, des filles venaient apprendre à coudre chez les deux amies. C’est une école familiale où elles venaient avec beaucoup de joie. Marie Dominique et Pétronille guidaient les filles à bien apprendre à coudre. Les deux amies les faisaient jouer, lire aussi et quelques-uns se préparaient à la première communion.
En 1863, les deux amies ont accueilli deux filles orphelines. Et d’un coup l’atelier de couture s’est transformé en foyer sans un plan préétabli. Les deux amies demandèrent aide aux gens pour pouvoir nourrir les filles qui étaient avec elles. Après d’autres filles se sont ajoutées et le nombre augmentait au fur et à mesure que le temps passait. Après les messes, les jeunes de Mornèse vont voir ce que Marie Dominique et son amie faisaient pour les filles du village.
Les bienfaits de l’amitié
Avoir des amis aide l’enfant et le jeune à développer sa confiance en soi, son autonomie, son empathie, sa loyauté et son respect de l’autre. L’enfant développe ainsi des comportements et des attitudes qui l’aideront à prendre sa place parmi un groupe, à ressentir un sentiment d’appartenance et à s’affirmer.
En se faisant des amis, l’enfant se construit un réseau de soutien en dehors du noyau familial. La relation d’égalité qu’il a avec ses amis favorise l’échange d’opinions et de confidences. Il peut alors confier ses joies ou ses peines et partager les petits plaisirs du quotidien avec d’autres personnes que ses parents.
Coordination de la Pastorale
